Estelle Borgeat - Parcours
- Estelle Borgeat
- 7 nov. 2024
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 12 nov. 2024
Je suis la co-fondatrice de Questions de Société et la rédactrice principale.
Apprentissage :
Née à La Chaux-de-Fonds, j'y suis restée jusqu'à la fin de ma scolarité. À 15 ans, je pars apprendre l'Anglais dans une petite ville au bord de la Manche. À mon retour, mes deux parents ont quitté la ville. Je retrouve mon père à Lausanne où je fais un apprentissage d'employée de commerce. Une fois mon CFC en poche, je prends 6 mois supplémentaires pour apprendre l'allemand à Berlin.
Employée :
Assistante de gérance sera mon premier poste en tant que salariée. Moi qui voulais vendre des maisons, je me retrouve à gérer des pannes de frigo. Moins glamour. Comme j'ai du mal avec l'autorité, les tensions montent, et ils finiront par me remercier.
J'ai 19 ans et je découvre que ce n'est pas si grave d'être au chômage. Je prends le temps de trouver quelque chose qui me correspond davantage. Je tombe sur une annonce qui éveille ma curiosité. Ça parle d'autonomie et de liberté. Je postule et au bout de quelques mois je suis convaincue que l'indépendance c'est fait pour moi. Par contre vendre des assurances beaucoup moins. Comme je suis payée à la commission et que je vends pas grand chose, j'ai besoin d'argent. Je quitte cette structure pour un travail alimentaire dans une fondation.
Transition :
C’est bien payé, surtout pour la faible quantité de travail à réaliser. J’en profite pour faire un certificat RH. C'est pendant un cours sur les problèmes démographiques que j’ai ma première idée entrepreneuriale : mettre en relation des personnes qui arrivent à la retraite mais veulent rester actives avec des entreprises. J’ai enfin un but. Ce projet me donne des ailes et me permets de transformer ma vie. Pour le réaliser, je dois répondre à certaines conditions légales, dont celle de faire un brevet dans le placement de personnel. Je trouve donc un emploi dans ce domaine.
Mon passage dans l'agence de placement ne durera que deux mois. Je suis licenciée, encore des problèmes avec l'autorité. Décidément, le salariat, ce n'est pas fait pour moi.
Une semaine avant le confinement, je me retrouve au chômage avec un projet à monter. Plutôt bon timing. Je rejoins le réseau d'entrepreneuses Genuine Women, m’inscris dans un espace de coworking, et commence, sans m'en rendre compte, le travail le plus important pour une indépendante : se créer un réseau.
Après une année à semer des graines et à parler de mon projet, je me sens bloquée. Je décide de demander de l'aide autour de moi. Une amie me met en relation avec son père, ancien président d'une association qui fait plus ou moins ce que je veux faire. On se rencontre et décide d'unir nos forces.
Indépendance :
Ils m'envoient les représenter lors d'événements professionnels un peu partout en Suisse romande. En parallèle, je leur présente des idées pour améliorer leur visibilité : être actif sur LinkedIn, écrire des articles de blog, etc. Ils me proposent de me payer pour gérer leur communication . Sans m'en rendre compte, je décroche mon premier mandat. Les choses vont se faire naturellement ; une autre association voudra que j'écrire pour eux du contenu et encore une autre, jusqu'à ce que je comprenne qu'il y a une opportunité pour moi.
Je laisse tomber mon projet de départ, qui m'aura menée jusqu'ici, et je vis de cette activité "mettre en mots les activités des autres" depuis maintenant 3 ans.
Pour plus d'informations sur cette activité, je vous invite à visiter mon site internet : www.eb-solution.ch
Projets parallèles :

En parallèle, j'ai écrit et auto-publié un premier livre qui s'appelle "Jusqu'à toi" et qui est inspiré de mon histoire personnelle.
J'ai également créé "Entre Elles" qui organise des rencontres entre femmes dans le but d'échanger sur différentes thématiques.
Et aujourd'hui je lance avec Christophe Barman " Questions de Société".
Moteur :
C'est la passion qui me permet d'avancer. J'écris pour des clients qui m'inspirent et je lance des projets qui me font vibrer. Il n'y a rien de plus grisant que de réaliser ses rêves et de pouvoir choisir ce qu'on va faire de ses journées.
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